Bio-Diversité
Alain Marquina. Réalisateur – Photographe de la vigne
Une enfance débordante d’images à la fois paisibles, fortes et terrifiantes…
L’insouciance des premières années gorgées de soleil sur les plages méditerranéennes de la Salamandre ou des Sablettes à Mostaganem.
Et puis bien sûr la guerre, omniprésente depuis les premiers mois de l’existence, des images presque quotidiennes de sang versé, ce bruit si particulier des rafales de mitraillettes claquant dans la nuit, la peur, le vacarme assourdissant des 9 cylindres des T6 se jetant à l’assaut du bled avec leur cargaison de napalm illuminant les ténèbres. Les cris, le sang, les larmes.
Puis l’exil, à l’âge de six ans.
De cette période mouvementée naîtra une aversion profonde pour la violence et la guerre sous toutes leurs formes.
L’image toujours, et la musique aussi, rythment alors en alternance l’enfance et l’adolescence avec un choc émotionnel : la découverte de la guitare classique espagnole avec Andres Segovia. Un grand-père vigneron, qui murmurait à l’oreille de ses ceps, lui fait découvrir au milieu des vignes la magie de la lumière et des couleurs du vignoble au fil des saisons. Premier Nikon et premières expositions photos, premiers films et premiers concerts, classiques et chansons (en hommage au père «spirituel» Georges Brassens) dans la région Toulousaine dès l’âge de 13/14 ans.
Quatre années d’études supérieures à l’université de Paris VIII sanctionnées par deux diplômes, correspondant à ses deux passions, l’image (photographie et cinéma) et la musique : une licence de Musicologie (contrebasse et guitare classique) et une maîtrise d’Études Cinématographiques et Audiovisuelles (film «noir» américain et musique de cinéma).
C’est à Ivry sur Seine qu’il pénètre alors, par la petite porte, en tant que ‘deuxième classe’, à l’Établissement Cinématographique et Photographique des Armées (Ecpa), où il fait ses premières armes professionnelles dans l’univers de l’image, en cinéma 35 mm, en étant tour à tour assistant opérateur, photographe, caméraman, assistant réalisateur. La grande muette lui ouvre alors grand ses archives et la grande porte du documentaire, de la télévision et de la publicité, au contact notamment de François Reichenbach.
Deux ans plus tard il est réalisateur pour la télévision, France 3 National/ Magazine Horizon, France 2 / Dimanche Magazine, TF1 / Images d’histoire, il fonde sa propre société de production et pendant près de vingt ans met en image la communication institutionnelle ou publicitaire de nombreuses entreprises.
Il se spécialise, autre passion de jeunesse, en documentaire aéronautique et prises de vues aériennes, tout en exposant quelques moissons d’images glanées autour du monde, notamment en Afrique.
À l’âge où l’on dresse habituellement le «bilan» de la première partie du film de sa vie, l’impérieuse nécessité de mener un combat utile alliant aventure humaine et protection de la nature se fait jour.
C’est au contact des vignerons du Languedoc, qu’il va poser sac à terre, à Frontignan, sur les rivages de sa méditerranée natale et au milieu des vignes.
De la communication aux premières amours visuelles et photographiques il n’y a qu’un pas qui sera vite franchi, avec en ligne de mire plusieurs projets artistiques….des expositions photos, dont «Vignes en feuilles», La vigne comme vous ne l’avez jamais vue, Couleurs Muscat, sont les premiers maillons, des portraits «video» de vignerons, et… d’autres photographies et videos.
Passionné par les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, il travaille en collaboration avec son épouse, Lucie, pour l’Agence Web qu’elle a créé en 2000, Infoweb-Mediapluriel.
Internet – Photographies – Videos…armes pacifiques incontournables de promotion de l’œnotourisme, des terroirs et des hommes…
Dernière création issue de cette fructueuse collaboration placée sous le signe des technologies innovantes : la construction d’un drône multirotor hexacoptère, destiné à la réalisation de photographies et videos aériennes.